Surtout, ne vous fiez ni à ses grands yeux clairs ni à son teint de porcelaine : la bouillonnante Laetitia Dosch conjugue force herculéenne et physique gracile. Son one woman show est une véritable déflagration : elle y questionne la banalisation de l’humour, l’ironie de bon ton devenue moyen d’échange social. Tourbillon d’énergie et d’humour noir à mi-chemin entre Spinoza et Pierre Richard, ce stand-up appuie là où ça fait mal et tout le monde y passe, des pédophiles aux hommes politiques. Furieusement libératrice, la performance dénonce l’impérieuse nécessité de la provocation, la parole pulvérisant un à un les tabous. Débarrassée de toute pudeur superflue, de tout souci du politiquement correct, Laetitia Dosch livre un geste d’une radicalité extrême et fait tout péter. On n’en attendait pas moins.

Whatever you do, don’t be fooled by her clear blue eyes and porcelain complexion: The ebullient Laetitia Dosch combines herculean strength with a sylphic physique. Her one-woman-show is a true deflagration: She addresses the banalisation of humour and the polite irony that has become a means of social dialogue. A whirlwind of energy and black humour, half-way between Spinoza and Pierre Richard, this stand-up show presses right where it hurts and no one is left unscathed, from paedophiles to political men. Furiously emancipating, the performance denounces the imperious necessity of provocation, as words annihilate taboos one after the other. Rid of any superfluous prudishness or of any concerns about political correctness, Laetitia Dosch delivers an extremely radical play, smashing everything along the way. We didn’t expect anything less!

Avertissement : certains propos peuvent choquer la sensibilité des spectateurs

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